Qu’est-ce qu’elle fabrique en Bretagne Romantique, Juliette Mézenc ?

 

Des newtopies avec les enfants de Tinténiac et Hédé

Nous partirons d’un lieu, et même plusieurs lieux, que nous définirons ensemble. Dedans mais aussi dehors pour dessinécrire, les yeux parfois fermés parfois ouverts ; vivrécrire ces lieux et progressivement les réinventer, dos au paysage ; les rêvécrire en autant de newtopies, micro-utopies hyperlocales qui prendront les formes qu’elles prendront, textes, calligrammes, vidéopoèmes, ou d’autres encore pourquoi pas.

Comme toujours en créant nous nous surprendrons pour ouvrir de nouveaux espaces en soi et au-dehors.

1 almanach

 Les Cahiers de Bassoléa – almanach pratique et poétique.

Pourquoi un almanach aujourd’hui ? Le pratique peut-il être poétique ? Le poétique peut-il être pratique ? Le pratique et le poétique coexistent-il ? S’emmêlent-ils ? Qu’est-ce qui peut pousser une autrice à écrire sur un plateau de montagne, le long d’une ligne de partage des eaux ? Est-ce qu’un lieu peut faire écrire ? Et comment se fabrique un almanach poétique avec textes, cartes topographiques et dessins réalisés les yeux fermés ?

Une lecture suivie d’une discussion sur la fabrication de cet almanach aura lieu le 3 décembre à 18h30 à la médiathèque de Tinténiac

1 récit

Chalap (titre provisoire) est une fiction écologique au sens strict puisqu’elle explore les échanges multiples, parfois invisibles, souvent hasardeux, entre des êtres vivants qui font et sont faits par leur milieu, les montagnes cévenoles.

Il s’agira de suivre le doux délire de Bassoléa, narratrice du Monologue de Bassoléa déjà paru aux Editions de l’Attente, qui continuera de creuser en Cévennes une « véranda sous terre », poste d’observation privilégié pour suivre au plus près le processus du vivant.

Des « au revoir » poétiques par visioconférence

Au vu du contexte sanitaire, la résidence avec Juliette Mézenc a été reportée à l’année 2021-2022 pour réaliser au mieux ce dispositif d’éducation artistique.

Deux visioconférences ont été organisées pour permettre à l’autrice et aux élèves de se voir une dernière fois. Ces séances étaient composées d’un temps de lecture de Juliette et d’échanges avec les élèves.

Des au revoir tout en poésie !

Crédits photos : Léna Fouré

 

Où sont les enfants ?

A partir du poème de Catherine Leblanc Où sont les enfants ?  Quelques vers écrits par les élèves de 6ème.

L’intégralité des textes sera lisible le mardi 18 décembre à l’école Henri Matisse de Bonnemain, en attendant :

Les enfants sont dans le brouillon de leur rêve.
Les enfants sont dans les dunes de sable où ils se sentent seuls.
Les enfants sont dans l’innocence, l’innocence de leur mensonge.
Les enfants sont dans le sable, celui qui défile avec le temps.

Où sont les enfants ?

Les enfants sont dans l’art. L’art de vivre et de mourir.
Les enfants sont dans nos yeux.
Les enfants sont dans une poésie où ils cherchent une porte à ouvrir.
Les enfants sont partout.
Les enfants sont perdus.
Les enfants rêvent.
Les enfants …
et toi tu es où ?

Le bordel a été bien rangé

Lecture a été donnée à Bonnemain de Mon bordel ne dure que 40 minutes. Nous étions une belle cinquantaine : enfants, parents, enseignants, encadrants et quelques passants et passantes.  J’ai lu / déballé / rangé mon bazar fait de carnets, de photos, de boulettes de papier, de peinturlures (oui  le mot existe). Il y a eu de la poésie, des patates, une valse des papa-maman, les taches de rousseur de Fifi Brindacier, la punk attitude de Nina Hagen, les écrits des enfants, des rires et de la pâte à fixe qui fixe ou pas … J’étais contente de donner à entendre mes textes et aussi ceux des élèves de  l’école primaire et du collège. Le faire ensemble m’a toujours plu. Motivée. Il y a eu de la soupe préparée par … des gens qui savent préparer de la soupe … Et c’était bon.

 

Des mots couchés

Classe de 6ème et certains me demandent s’ils peuvent écrire couchés ? Pourquoi pas, moi-même je me mets parfois dans de drôles de positions pour écrire. Alors je dis  oui. Et ça marche … Ils et elles écrivent assis, couchés, debout …

Extrait que du texte collectif écrit le premier jour :

Il vient de la génération internet où ne pas avoir de téléphone est mal vu.
Il vient d’une forêt avec le vent qui soulève les feuilles d’automne.

Elle vient de l’école, de l’amitié et du plaisir d’apprendre.
Elle vient de la France, de l’écriture, des lettres et des phrases qui s’entremêlent.

Il vient d’une tristesse inconditionnelle.
Il vient du dessin et du crayon qui l’ont toujours aidé.
Il vient de souvenirs qui l’ont apaisé.

Elle vient du plaisir de fouiller, de regarder, de toucher et découvrir des choses qu’elle ne connaît pas.

Il vient du besoin d’échapper à l’enfer que la planète vit tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes.
Il vient des bonnes notes qui lui apportent la joie et des injustices qui lui font détester l’école.

Il vient d’un terrain de foot, de n’importe quel terrain de foot.
Il vient du dessin qui lui permet d’arrêter de penser que la planète souffre.

Il vient de la beauté d’un paysage.
Elle vient de la peur du grand bleu.
Elle vient d’une graine.

Ils et elles viennent de ces pages écrites ensemble …

Impressions légères

Dame Nature flamboie de mille teintes

Et parsème d’une pluie de paillettes

Son ultime tableau.

Les arbres ôtent leur manteau d’été

Dans un bruissement léger.

Le Soleil darde ses dernières flèches

Comme autant de souvenirs à travers la brume.

Nous enfilons nos sandales ailées

Et nous laissons porter par un doux zéphir

Au gré de nos contemplations.

Les poèmes des CM2 se parent de belles couleurs…

L’enfant et les saisons

L’enfant dit »  l’été c’est beau car le soleil brille

Les oiseaux volent tout en haut « .

L’enfant dit  » l’automne est ma couleur préférée

Les feuilles virevoltent et se posent « .

L’enfant dit  » l’hiver on ne voit plus rien mais c’est beau,  rien

La neige tombe et recouvre tout « .

L’enfant dit   » au printemps tout repousse, c’est génial

L’arbre secoue ses branches au vent « .

L’enfant dit « j’ai hâte d’être à l’année prochaine

Pour revoir les saisons.

Stelly

Les feuilles tombent des arbres

Les drapeaux dansent

Les vêtements oubliés sur le banc

Tout le monde écrit

Mes pieds se reposent en classe.

Cassandra

Il fait après-midi derrière les stores

Je me gomme et abîme le cahier

Je trousse mes crayons

Servane

Une cabane bleutée

Des enfants

Une cour de récréation

Un bébé gentil

Un garçon normal

Un vieux grand-père

Un immeuble haut

Des grandes maisons

Un jardin

Et moi dans tout ça

Je suis heureux

Lucas

Des petits nids d’hirondelles sous le toit

Des feuilles tordues par terre

Des petits nuages et un ciel dégagé

Des pulls oubliés

Fabienne, efface cette image !

Je m’appelle Anonyme

Et ma main appuie sur la touche

Espace

Anonyme

Des feuilles virevoltent de partout

Au-dessus de nos têtes, un grand bleu

Avec des nuances de blanc

Et une tache jaune toute brillante.

Le doux vent nous caresse.

Le silence est encombrant.

Mes pieds ont froid.

Ma maison est vide.

Mon jardin est vide.

Mon chat miaule de faim.

Luna

L’enfant dit « Je t’aime ma soeur « 

Je dis  » C’est incroyable cette histoire « 

Les mots, il suffit qu’on les aime comme des enfants.

On ne sait pas toujours ce qu’on dit.

On dit qu’il fait nuit.

On dit que les arbres sont bleus

Je vois des trottoirs vides.

Je vois un soleil en face de tout le monde.

Kaïna

Vitesse, dit le froid

Bruyant, dit le jour

Printemps, été dit l’ours

Les feuilles disent : Dépêchez-vous !

Et l’enfant dit : CHUT

Thomas 

J’aimerais bien faire des rimes en -ion

Mais je n’ai plus beaucoup d’imagination

Mais…. je viens de faire une rime en -ion !

Ca veut dire que je peux faire des rimes

Qui peuvent finir le joli matin.

Esteban

L’enfant court

L’enfant rit

L’enfant joue

L’enfant parle

L’enfant dit

L’enfant fait plein de choses

Puis l’enfant ne fait plus rien.

Tom

La rivière, la pluie, le lac disent : je suis trop mouillé

La bécasse, le canard, la poule disent : je ne vole pas

L’albatros, l’aigle royal disent : je vole avec une grande envergure

Le déo, le parfum, l’eau de rose disent : je sens si bon

Le jaune moutarde, le rouge bordeaux, le bleu marine disent : je colore si bien

Le pommier, le cerisier, le prunier disent : je donne des fruits si bons

Mais lui, l’enfant dit : apprends à écrire le verbe écrire !

Lisa

 

Des égouts remplis de trucs dégeulasses

Des poubelles avec des déchets

Des voitures qui passent

Des humains

 

Un enfant couché au sol

De l’eau par terre

Des fourmis noires et rouges

Un soleil qui éblouit

Des arbres

Des enfants qui parlent

Thomas

Les bancs, les arbres, les jeux

Un trottoir vide

Des voitures qui passent

Un enfant écrit

Un enfant qui respire

Quand elle me voit

Je tombe amoureux.

Cameron

 

 

Le passage au collège

Bientôt les enfants du CM2 de l’école publique de Bonnemain vont rencontrer les enfants du collège de Combourg. En attendant j’ai animé mon premier atelier avec une classe de 6ème étonnante de curiosité. Quelques extraits du texte collectif écrit après cette première séance :
Elles et Ils viennent de Lanrigan, de Dinan, de Combourg, de Rennes, de St Malo, de la Picardie, de Paris, du Louvre, de Disney land et de l’Espagne.

Il vient d’une ville dont il ne sait quoi dire de plus.

Elle vient de Saint Grégoire et du centre d’équitation de Tinténiac.
Elle vient d’un cheval qui se nommait Victoire.

Il vient d’un frère et d’une sœur qui sont toujours là pour lui.

Il vient du violoncelle un instrument si grand, si immense, si grave, si dur à apprivoiser.
Elle vient de deux parents merveilleux qui s’aimaient fort et qui se sont séparés.

Elle vient de sa chambre ou du fond du jardin où elle se sent si bien.
Il vient du plongeon et de la glisse.
Elle vient de seize déménagements.

Il vient … de rien … Il ne sait pas … Quand il est seul, il se demande toujours d’où il vient.
Il aime être seul.

(…)

Elle vient de l’école, de l’amitié et du plaisir d’apprendre.
Elle vient de la France, de l’écriture, des lettres et des phrases qui s’entremêlent.

Il vient d’une tristesse inconditionnelle.
Il vient du dessin et du crayon qui l’ont toujours aidé.
Il vient de souvenirs qui l’ont apaisé.

Elle vient du plaisir de fouiller, de regarder, de toucher et découvrir des choses qu’elle ne connaît pas.

Il vient du besoin d’échapper à l’enfer que la planète vit tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes.
Il vient de coups de crayons qui forment une image.
Il vient des bonnes notes qui lui apportent la joie et des injustices qui lui font détester l’école.

Il vient d’un terrain de foot, de n’importe quel terrain de foot.
Il vient du dessin qui lui permet d’arrêter de penser que la planète souffre.

Il vient de la beauté d’un paysage.
Elle vient de la peur du grand bleu.
Elle vient d’une graine.

Ils et elles viennent de ces pages écrites ensemble …

Classe de 6ème E Collège Chateaubriand Combourg, professeure Claire Guilberg

 

L’angoisse de l’écrivaine avant l’atelier d’écriture

J’anime des ateliers d’écriture depuis plus de dix ans. Ma façon de faire évolue selon mes lectures, le projet, le nombre d’heures, le nombre d’élèves, l’enseignant et aussi mon humeur, mais toujours je doute. Fortement. Avec une envie de fuir (la veille, heureusement rarement le jour même). De faire autre chose. D’attraper une grippe carabinée. La nuit dernière fut ainsi agitée. Me suis levée dix fois. Raturé un texte, sorti un livre. Enregistré une impro au téléphone : J’ai pas d’idées. Le doute. Pourtant j’avais tout préparé. Et j’ai vécu très peu de galères ou de gros ratages en atelier.  Il m’est arrivée d’avoir une vraie fatigue, mais le doute c’est autre chose. La trouille. La peur. Le trac. Souvent quand je ressens ce doute, la séance qui suit, fonctionne bien. Et ce fut le cas ce matin et je suis rentrée, joyeuse, légère et motivée à mon gite. Le ciel était généreux en camaïeu de gris. Oui le gris est une belle couleur. Il est des artistes qui après 20 ans de carrière et malgré le succès, ont encore besoin d’être poussés sur scène. Tétanisés par le trac. Une classe est une sacré scène et les enfants sont un public qui ne sait pas mentir. Pas encore.

Premiers poèmes

Quand les mots s’en mêlent

Les mots s’emmêlent, les mots se cherchent à cœur ouvert

Les mots se bousculent, les idées se cachent, faute de mots

Les mots s’apprivoisent, les pensées surgissent, traits lumineux

Les mots s’aventurent, les mots se déguisent, les mots s’enchaînent

Les mots sont posés, chantés, envolés, plaisirs fugaces

Les mots doux, les mots jouent, à demi-mot

Les mots blessent, les mots « Caresse sur le papier »

Les mots gourmandent, les mots s’étendent, d’un trait léger

Les mots plaisent, les mots s’émancipent à nos oreilles

Les mots chuchotent, les mots nous changent en profondeur

Les mots à dire, les mots s’échangent, les « mot pour mot »

Les mots rient, les mots crient, les moqueries

Les mots claquent, les mots frappent notre imagination

Les mots libres, les mots « Vivre et Rêver »

Les mots étranges, les mots mélangent toutes nos idées

Les mots racontent, les mots s’affrontent dans nos cerveaux

Les mots s’imaginent, les mots s’émerveillent, les monts et merveilles

Les mots qui courent, les mots contemplent, les mots discrets

Les gros mots, les petits mots, les bons mots

Les mots « farandole et dégringole », les mots se collent

Les mots drôles, les mots cajolent, les mots consolent

Les mots nourrissent, les mots guérissent toutes nos douleurs

Les mots s’épanouissent, les mots grandissent nos amitiés

Les mots crapahutent et déambulent, quels drôles de mots !

Les mots joueurs, les mots farceurs, un peu de bonheur

Les mots de passe, les mots qui tracent un doux chemin

Les mots de la fin, les mots sans rien qu’un peu de temps

Les mots reviendront, d’autres mots s’en mêleront pour dire nos maux

Pour dire nos peines, pour dire nos joies et nos espoirs

 

Voici quelques poèmes dés élèves de la classe de CM2.

Je me lundise jusqu’à la semaine

Je me moise jusqu’à l’an

Je m’entee-shirt et je m’enjean

Je m’enpull ou je m’engilet

Je m’encopine jusqu’aux amies

Je m’enfamille jusqu’aux êtres précieux

Je m’enfamille de coeur

Je m’enllume pour les étoiles

Je m’enklaxonne les oreilles

Je me blancote jusqu’au déjeuner

je me mathématique jusqu’au soir

Je me goûte des chocos

Je me couverte pour dormir

Je me glissade dans un bain

Je m’encoeur d’amis

Lisa

A 6h30, mon réveil sonne, ma mère vient me voir et me dit

– Lève-toi, il y a école aujourd’hui !

Je me dis que c’est cool ; je suis à côté de ma copine en classe

Et que j’ai hâte de voir mes amies et mon copain Ewen aussi

Mais bon c’est dur aussi le travail ; j’écris des poèmes, j’écris des histoires

Quand j’écris ça me fait mal à la main mais je continue quand même

Servane

Je me trousse mes crayons

Je me jeudi jusqu’au samedi

Je me tais jusque parler

Je me stylote jusqu’à la réponse

Je me trace écrite jusqu’à la fin de la page

Je me carte les tours de magie

Je me plante jusque pousser

Servane

Je m’école en voiture

Cameron

Je me pédale sur mon vélo

Je me soif de beaucoup d’eau

Je me soif de beaucoup de vélo

Je me soif de beaucoup d’école

Je me soif de beaucoup de mon lit

Je me soif de beaucoup d’arbres

Je me soif de beaucoup dehors

Je me soif de beaucoup de mon amour

Je me soif de beaucoup jouer avec mes copains

Cassandra

Ma main parle

Ma main s’ennuie

Ma main écrit

Ma main bouge

Ma main fait des fautes

Ma main touche à l’épervier

Ma main est moche

Ma main est noire

Ma main amortit mes chutes

Ma main loupe des tcheks

Ma main fait des Kamehas

Ma main fait des Finel Flacks

Dylan

Je me grammaire jusqu’à plus rien

Je me vocabulaire jusqu’à l’ennui

Je me conjugaison jusqu’à la récréation

Je m’histoire jusqu’à l’énervement

Mais je me mathématique jusqu’à la joie

Je m’attends la récréation

Je m’écris une bande-dessinée

Je me rêve le match de foot

Esteban

Je me console de guerre dans ma chambre

Je me cahier la tête jusqu’à la fin du cours

Je me stylo jusque sur le cahier

Je me règle jusqu’au bout de la table

Je me cherche jusqu’au bout de la tête

Côme

Je me descends jusqu’en bas des escaliers

Je me descends pour manger

Je me descends pour me promener

Je me danse jusqu’au bout du monde

Kaïna

J’ai une question

Est-ce que je peux écrire que j’ai une question ?

Est-ce une question ?

Et ça, c’est une question ?

Comment on arrête de poser des questions ?

Oh non, j’ai reposé une question

Ah oui, je n’ai pas posé de question

Comment j’ai fait ?

Ca y est j’ai reposé une question

Pourquoi pose-t-on des questions ?

Stelly

 

 

 

 

Le silence de la cour

5 – Une école. Le silence d’une cour d’école … presque étrange. Le silence raconte surtout l’absence des enfants, l’absence des cris, des rires et aussi des pleurs.
Bientôt je vais rencontrer les enfants, les enseignants … j’ai un peu le trac alors je profite de ce moment pour vérifier mes affaires, nettoyer mes lunettes, passer ma main dans mes cheveux rebelles, revérifier encore que mon téléphone est bien éteint …
Petite, le premier jour d’école en maternelle, j’ai pleuré et pleuré et pleuré. Personne ne m’avait expliqué où j’étais. Parfois on oublie de dire l’essentiel à un enfant. Parfois…