Florilèges de poèmes (suite)

Le ruissellement du vent,
me perturbant comme si j’avais cent ans
mais ce n’est pas tout, de loin un chien m’observe
son regard perçant me rend errant
je le regarde en marchant

je m’assois sur un muret
il était couvert de mousse
il est si réaliste qu’on y verrait presque des yeux
je marche sur une feuille
elle était dure comme un cercueil,
j’entends ce bruit si crispant

Mais les oiseaux, eux
ils sont bien gais
ils semblent marcher dans les airs
ls vont vers l’étang
j’imagine que je m’y plairais,
alors j’y vais !

Nathanaël


  • L’ étang de la vallée

 A la lumière du jour j’aperçois ce pauvre arbre qui n’a que trois feuilles et un sac plastique.
Les oiseaux chantent, je me demande pourquoi.
Le vent chasse les mauvaises pensées.
Les briques insérées une par une dans cette vieille maison donne un air triste à cette rue.
Sous les pieds j’ entends les crics et les cracs des feuilles mortes de l’automne.
Les maisons ravagées par le temps et le visage de plusieurs êtres très chers à mon coeur.

Louane

 


Dans l’espace, on traverse la grammaire, l’orthographe, sans parler de la géographie et la règle de 30 cm. Quel désastre ! On enchaîne avec les parallèles. Et le rituel du vocabulaire, terrible. On arrive dans le pire, les évaluations…
Quel malheur l’école dans l’espace !

Léa


  • L’Alsace

Dans Eguisheïm ce pays très bizarre  et cet accent.
Bizarre  bizarre d’où vient-il ?
D’ici ou bien de là
Par là ou par ici, je ne sais pas
Je ne l’ai pas vu venir quand j’étais en voiture.
Serait-il là depuis toujours ?
Est-il parti en même temps que moi ?
Je ne sais pas, heureusement que je ne l’ ai pas emporté avec moi
On ne m’avait pas prévenu de cet accent
C’était mon ami mais il est parti sur la route de la Bretagne.

Thibo


Ce sale temps,
il m’espionne,
comme s’il était vivant
mais je me sens errant,
c’est ce sale temps,
j’entends les cloches en marchant,
et tout ça, ça dure un an !

Nathanaël


Une demi heure dans le désert.
Dans le désert sableux.
Dans le désert chaud.
Dans le désert pour retrouver ce que je veux.
Ce que je veux est peut-être par ici,
Peut-être par là.
Je ne le saurai sans doute jamais.

Andres

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